• Le ninja blond de Kohona est de retour plus frais que jamais et des jutsus plein les poches. Un nouvel épisode de Clash of Ninja Revolution est déjà disponible sur Wii, un an à peine après un premier opus retentissant. Naruto et sa bande sont-ils toujours au top ? C’est ce que l’on va tenter de vérifier.


    Un peu de shakra dans votre jutsu

    Gaara vs Tsunade, un combat explosif !
    Gaara vs Tsunade, un combat explosif !
     

    Avec presque une trentaine de jeux sur moult supports, Naruto est un véritable phénomène culturel. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le personnage, Naruto est le héros du manga du même nom. Elevé dans le village caché des feuilles, Kohona, Naruto tente de devenir le meilleur ninja du village pour s’approprier le titre d’Hokage (titre remis au plus puissant ninja et gouverneur du village). Mais son chemin est rempli d’embûches et il est amené à combattre des ennemis plus forts qu’il n’aurait pensé. Voilà grosso modo comment se résume l’histoire. Dans ce nouveau volet sur Wii, Konoha est une fois de plus menacé par un Genjutsu (technique d’illusion) poussant les habitants et les ninjas à s’entretuer. La mission de Naruto et ses comparses sera naturellement d’éradiquer la menace à la source.


    Quoi de neuf dans ce nouvel épisode ? Un nouveau mode histoire est disponible et c’est déjà ça. On remarque d’emblée un détail qui n’échappera à aucun fan digne de ce nom : les dialogues sont en anglais (sous titrés français) et les voix japonaises ne sont pas disponibles dans les options ! Hérésie ! A l’image du premier épisode, on incarne toujours divers personnages afin de faire avancer l’intrigue, qu’ils soient du bon ou du mauvais côté. La narration et les dialogues sont d’un niveau plus que faiblard, ce qui alourdi incroyablement le déroulement du scénario. Heureusement, les combats d’une nervosité exceptionnelle viennent rythmer ce mode un poil mollasson. Comptez deux petites heures pour en venir à bout, autant dire presque rien. Mais l’intérêt du titre réside dans ses autres mode de jeu et dans son gameplay ingénieux.


    On retrouve aussi avec un sourire en coin les traditionnelles missions. Ces dernières sont présentées sous forme de défi, comme combattre 10 ennemis à la suite ou bien encore enchaîner un combo de 74 coups sur une cible immobile. Chaque personnage a des missions qui lui sont propres, ce qui allonge considérablement la durée de vie du jeu (du point de vue des acharnés tout du moins). Le mode versus quant à lui est complet comme on l’aime. Du un contre un simple à la mêlée brouillonne en passant par le combat en équipe, les modes de jeu sont diversifiés. Notons également que le choix de personnage est plus varié : on dispose de 19 combattants de base, et une quinzaine d’autres sont à débloquer. On retrouve avec grand joie des personnages tels que Orochimaru, Itachi, Kurenaï ou autres Kabuto et Hasuma, figures emblématiques de la série.


    Quoi de neuf ?

    Le Rasengan de Naruto est toujours à l'honneur dans cet opus
    Le Rasengan de Naruto est toujours à l'honneur dans cet opus
     

    Les parchemins explosifs et les sceaux des mains sont les nouveautés majeures de cette suite, sans quoi le jeu n’aurait été qu’un remake de son grand frère.
    Les parchemins sont utilisables contre une modeste contribution en shakra peut faire tourner le combat à son avantage s’ils sont utilisés intelligemment. Ils peuvent être posés au sol, contre des obstacles ou encore directement lancés sur l’ennemi grâce au système de visée du nunchuk. Les sceaux des mains nous aident à renforcer le personnage en lui octroyant un bonus de shakra ou encore en augmentant sa puissance d’attaque. Il faut en revanche utiliser la technique avec parcimonie, cette dernière prenant un certain temps à être exécuter et sujette à échec.


    Pour ce qui est des contrôles à la wiimote, même topo que le précédent opus. La prise en main est instinctive pour les initiés de la Wii, mais on ne saura que trop conseiller un pad gamecube aux débutants. Un point qu’il convient de souligner au passage : ce combo wiimote/nunchuk, en plus d’offrir plus de possibilités en combat (visée des parchemins explosifs et sceau des mains), permet également d’infliger plus de dégâts avec les techniques spéciales. Pas de quoi faire hurler les utilisateurs du pad mais voilà une bonne raison de se mettre à la wiimote. Le gameplay de ce soft est de loin son principal atout.


    Graphiquement, les développeurs de 8ing ont opté une fois de plus pour l’indémodable cel shading. De telle sorte qu’on a trop souvent la désagréable impression d’être face au Clash of Ninja premier du nom sur Wii. Les arènes proposées sont à trois détails près les mêmes, il en est de même pour leur décors, toujours aussi bien foutus mais toujours trop vides. La bande son, elle, se révèle explosive et viens ajouter son grain de sel aux combats dynamiques et d’une fluidité rarement égalée sur Wii. En revanche, l’aliasing propre à la dernière console de Nintendo vient encore irriter nos petites mirettes. Finalement, plus que la technique pure, c’est essentiellement le doublage pourri qui nuit à l’immersion.. Adieu « Sabaku Kyuu » ou autre « Kage Bushin no Jutsu » qui font le cachet de la série culte de Kishimoto.


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  • Le détail pourrait vous avoir échappé, mais ce ne sont pas les jeux Naruto qui manquent quelle que soit la plateforme. Ces deux dernières années, pas moins de vingt titres à l’effigie de l’enfant renard ont été développés, pourtant aucun n’est arrivé jusque chez nous. Nous avons été privés d’à peu près tout : RPG, jeux de baston, jeux d’action ou d’aventure, alors même que Naruto jouit d’une forte popularité en France qui est, rappelons-le, l’un des pays les plus friands de mangas en dehors de l’archipel nippon. Au TGS, nous avons pu nous essayer à Clash of Ninja Revolution 2, la suite d’un jeu illustrement inconnu de nos charmantes têtes blondes.

    U-ZU-MA-KI ! Naaaaaruuto Reeeeendan !

     

    Ne vous fiez pas à ce screenshot, le jeu rend graphiquement très bien.
    Ne vous fiez pas à ce screenshot, le jeu rend graphiquement très bien.

    Pourquoi vous parler d’un jeu qui ne devrait à priori pas franchir nos frontières ? Pour la simple et bonne raison que l’un des jeux Naruto les plus ambitieux du moment, à savoir Rise of a Ninja sur Xbox 360, est développé par une équipe de frenchies et que son succès potentiel pourrait bien donner des idées à d’autres teams. Pas grand-chose de bien novateur dans ce Clash of a Ninja Revolution 2 par rapport à son aîné. Il s’agit toujours d’un jeu de baston en cel-shading mettant à l’honneur les personnages principaux de la série. Pâte graphique, maniabilité, mode de jeu… rien n’a changé, ou du moins rien n’a changé en profondeur -l’animation semblait un brin plus fluide que par le passé-. Il faut dire que le jeu, prévu pour la vente le 29 novembre prochain au pays du soleil levant, arrive sur le marché tout juste neuf mois après le premier opus. Dans ces conditions, il fallait chercher ailleurs les nouveautés.

    Dans son test du premier volet, notre fameux Kom23 pointait du doigt un manque évident de contenu, avec seulement quinze ninjas et cinq arènes. Ce Revolution 2 –quatrième opus sur une console de salon Nintendo-, continue d’aller de l’avant dans l’histoire Shippuden du manga, et propose désormais pas moins d’une trentaine de combattants (dont seule une poignée était jouable à ce TGS) avec l’effectif complet de l’Akatsuki, et divers autres personnages emblématiques de cette nouvelle période de l’aventure. Les nouveaux venus comme les anciens apporteront dans leurs valises toute une panoplie de nouvelles techniques. Pas de panique cependant, il est toujours aussi facile de sortir un combo dévastateur. Tout dépend en fait de votre barre de chakra et de votre position par rapport à l’adversaire, ensuite une simple pression sur la touche appropriée suffit. Le manque de manipulations complexes agace un peu le joueur rôdé à l’art noble de la baston, mais se fait vite oublier tant la wiimote arrive -pour une fois- à rendre le jeu dynamique et fun.

    A chaud, il semblerait bien que ce Revolution 2 se contente de palier au contenu lacunaire du premier opus, -encore que concernant les arènes la chose ne soit pas sûre puisque seules trois étaient disponibles- tout en en reprenant les principaux traits caractéristiques (les bons comme les mauvais). Takara Tomy a donc misé sur la sécurité, et même un peu trop pour ceux qui auraient déjà eu le premier opus entre les mains, peu nombreux en France. Si ce second volet a ne serait-ce qu’une chance de voir le jour chez nous, il devrait encore pouvoir combler nombre de fans.


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  • Mystère et boule de Covenant

    Mystère et boule de Covenant


    Bungie a tout de suite donné le ton, il n’y aura peu ou pas d’informations sur le scénario. Mais si jamais en jouant, nous arrivions à comprendre quelque chose, rien ne pourra être divulgué. Sachant que le scénario tient une grande place dans la série Halo, il est difficile de leur en vouloir et leur volonté de maintenir un certain effet de surprise est compréhensible. Pour tout de même planter un peu le décor et certainement nous donner l’eau à la bouche (comme si on ne l’avait pas déjà…), deux petites infos nous été fournies. 1) L’histoire se passera en partie sur la Terre : les Covenants sont revenus sur la planète bleue et notre héros en armure ne compte, bien entendu, pas les laisser faire. 2) Un gros artefact a été découvert en Afrique… « That’s it », comme l’annonce le développeur présent, presque hilare. En effet, c’est peu, mais il faudra s’en contenter pour le moment. Cette présentation, pad en main, nous permettra donc de mettre l’accent sur le gameplay et les nouveautés du soft.

    Les premiers pas avec Master Chief se font tout en douceur et l’on retrouve bien vite nos bonnes vieilles habitudes. L’aventure démarre dans la jungle et les premiers ennemis sont des « brutes ». Pour ceux qui ne les connaitraient pas, ce sont des monstres robustes en armures, puissants et bien protégés. Il faut donc faire attention, parce qu’une fois énervés ils ont tendance à foncer dans le tas sans réfléchir. A peine la partie a-t-elle démarré que l’évidence nous apparait clairement, sur terre, les hommes sont en infériorité numérique. Il faudra donc faire preuve de prudence et économiser ses munitions, chose qui évitera les défaites à répétition.

     

    Qui s’y frotte s’y pique

     

    Qui s’y frotte s’y pique


    Pour les raisons évoquées précédemment, les missions sont également un sujet qu’on ne peut que vaguement effleurer. Sans rentrer dans les détails, Halo 3 ne propose pas de révolution, il sera question de rejoindre tel ou tel point, survivre dans l’attente des renforts ou encore détruire un bâtiment. Les premiers environnements proposés sont à base de plages, de plaines rocheuses, de jungles luxuriantes, de bases Covenants et de bases humaines envahies. Détaillées et bien remplies, les cartes donnent l’impression d’être ouvertes. Elles sont grandes et nous entrainent dans l’action pendant plus d’une demi-heure chacune. Les temps de chargement, courts, et les cinématiques très jolies s’occupent de faire la transition.

    L’autre atout de Halo c’est de proposer plusieurs manières de faire les choses. Un campement peut donc être détruit de différentes façons. Le joueur n’est pas cantonner à un seul chemin et il peut choisir de nombreuses stratégies. Pour chaque objectif, une méthode reste toujours plus efficace que les autres, au joueur de la trouver. Evidemment il pourra y arriver sans même l’utiliser, mais la tâche sera toujours plus hardie. Par exemple, à un moment donné le joueur se voit doté d’un prawler, une sorte de grosse moto à une roue coupée en deux. Bien qu’elle soit très pratique pour tuer les ennemis à pied, face à un vaisseau ennemi très puissant, le prawler ne fait pas le poids et s’avère même encombrant. Différentes réactions sont alors possibles : l’acharnement, y aller à la mitraillette, lui envoyer une grenade ou attendre sagement la venue de ghosts ennemis et les piquer. Les ghosts sont des véhicules qui planent au dessus du sol et qui permettent d’avancer de droite à gauche, idéal pour éviter les charges électriques du gros vaisseau. Tout en évitant ces charges, il est possible de lui tirer dessus en continue, en peu de temps il explose.
    Cette situation se retrouve au moment d’envahir un entrepôt gardé par les ennemis. Il est possible de contourner certaines factions en passant par les côtés et les sous-sols, ou de les affronter en allant tout droit. La sensation de liberté se ressent dans pratiquement toutes les situations, améliorant ainsi l’immersion et suggérant une progression individuelle propre.

     

    Le marteau, le meilleur ami du joueur

     

    Le marteau, le meilleur ami du joueur


    Hormis un scénario et une ouverture de champs, Halo est aussi connu pour proposer un équipement des plus complet. En mai dernier, la bêta multijoueur nous aura permis de visualiser quelques nouvelles armes, comme le magnum, que Master Chief peut d’ailleurs prendre en doublon, ainsi que des grenades. La modélisation des anciennes armes avait subi quelques changements mais l’ensemble restait limité en nouveautés. Pas d’inquiétude, Halo 3 nous réserve encore quelques surprises. Le joueur pourra notamment profiter du marteau. Plus puissant que l’épée il devient rapidement l’objet à posséder. Il permet de tuer en un coup et provoque une onde de choc très efficace contre les ennemis. Si la vitrine d’armes à feu ne semble pas s’allonger, nous aurons droit à une nouvelle catégorie, les armes d’équipement. Ces petites merveilles provoquent toutes sortes d’effets, comme annihiler la gravité, créer une bulle protectrice, produire un gaz vert qui renforce l’armure ou encore devenir invisible. Etant très pratiques et peu distribuées, elles deviennent naturellement très recherchées. Il faudra apprendre à ne pas les gâcher, elles ne fonctionnent qu’une seule fois et il n’est pas possible d’en conserver plusieurs. Pour finir, si elles permettent des renversements de situation comme nous sauver d’un mauvais pas, elles pourront également causer notre perte, sachant que les ennemis peuvent aussi les utiliser.

    Pour continuer dans les nouveautés, le joueur pourra arracher les mitrailleuses de leur slots, piloter de nouveaux véhicules comme le Prowler, un vaisseau à une roue ou un énorme tank, mais également affronter un nouvel ennemi, le tant attendu Scarabée. Présent dans Halo 2, cet énorme robot à la forme insectoïde restait en décor de fond et le joueur ne pouvait pas l’affronter. Pour une première, ce fut particulièrement plaisant. Cet ennemi ne peut pas être éliminé n’importe comment, il faut donc trouver sa faiblesse, encore une fois toutes les stratégies sont possibles et c’est avec satisfaction que nous admirons l’énorme bestiole s’écrouler. L’action dans Halo 3 est toujours aussi frénétique et les ennemis difficiles à avoir. Ils évitent les grenades, communiquent entre eux et ont une grande et quasi inépuisable puissance de feu. Bungie a construit son jeu de façon à ce que le joueur se sente fier de lui une fois le passage terminé. Mais pour éviter les passages à vide où le joueur ne saurait où aller toutes les deux minutes, une flèche nous indique la direction à suivre.

    Pour finir cette partie « nouveautés » il serait bon de rassurer les joueurs, les graphismes sont nettement meilleurs que ceux qui avaient été honteusement proposés lors de la bêta. Mais cet épisode n’est malheureusement pas si lointain et la qualité visuelle du titre reste décevante et inégale. Il ne sera pas rare de voir des textures, floues, mal posées par moment alors que d’autres seront d’une bien meilleure facture. Les animations se sont améliorées et nous proposent de nombreux mouvements en corrélation avec l’action demandée. Un effet particulièrement réaliste.

     

    Big Brother dans Halo

     

    Big Brother dans Halo


    Lors de cette présentation jouable, une grosse partie fut consacrée au mode multi qui a subi quelques changements impressionnants. Les possibilités de jeu devraient être nombreuses et Bungie nous a concocté un petit programme tout en créativité. Il s’agit bien sûr du mode créateur. Avec ou sans le Live, le joueur peut s’amuser, tout seul ou accompagné, à façonner une carte comme il le souhaite. Il n’est pas question de changer l’environnement comme les arbres ou les bâtiments mais les objets aux alentours, les véhicules, les armes et les points de résurrection. Dans ce mode, il suffit d’appuyer sur le haut du stick directionnel pour devenir un créateur, ce qui ne perturbera aucunement la partie en cours. Le joueur peut donc modifier, rajouter et déplacer des éléments comme bon lui semble, mais dans le respect d’une certaine bourse. Pour éviter de surcharger les cartes, chaque objet coûte un prix, une limite d’argent est établie et il ne sera pas possible de descendre au-delà d’un certain seuil. Cette somme ne pourra pas être augmentée et restera toujours la même. Le mode créateur permettra de laisser libre cours à son imagination et créer des cartes amusantes. Par exemple il sera possible de créer un terrain de course. Les voitures réapparaissent côte à côte sur une ligne et un parcours a été tracé. Dès qu’une partie passe en mode créateur, n’importe quel participant peut lui aussi l’utiliser et au final, il sera possible de sauvegarder cette carte, pour jouer en local ou sur le Live par exemple.

    Pour continuer dans la sauvegarde de fichier, Halo 3 enregistre toutes les parties. Pour ceux qui s‘inquiète du poids que prend les vidéos, ces sauvegardes ne sont, en fait, que des données, le poids est moindre mais les possibilités aussi importantes. Avancer rapidement, revenir en arrière, s’arrêter, visionner la mission du côté des ennemis ou simplement parcourir la carte à 360 degrés. Si l’utilité ne nous apparait pas évidente pour le moment, il semblerait que Bungie souhaite mettre en place sur le Live et sur son site une partie consacrée à ces fameuses vidéos afin de proposer à un moment donné, la plus impressionnante ou la plus vu. Un peu comme un mini dailymotion.

    Après quelques heures avec Halo 3 nous en sommes sortis plutôt enthousiastes. Un scénario mystérieux, un gameplay toujours aussi attrayant, un environnement ouvert, des affrontements nerveux et de nombreuses possibilités de jeux. De plus, Bungie nous a proposé de nombreuses nouveautés, outre quelques armes, un nouveau type d’armement a fait son apparition, accompagné de quelques véhicules et de nouveaux ennemis. Néanmoins le plus grand changement reste le mode créateur et l’enregistrement automatique des missions. Pour ce qu’il nous a été donné de voir, le seul hic vient de graphismes inégaux et définitivement indignes de la 360. Finalement, Halo 3 n’a rien d ‘une révolution, mais apporte son quota de surprises. Dans l’attente du test, cette présentation nous aura permis de nous remettre d’une douche froide particulièrement amère, répondant au triste nom de bêta multijoueur.


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  • Les premiers pas

     

    Vue sur Snowbound et ses deux bases Covenants
    Vue sur Snowbound et ses deux bases Covenants

    Premier constat, le menu principal n’a pas changé, Derrière son filtre bleu, il nous propose deux directions, le matchmaking et le Visionnage. Ce nouvel outil permet l’enregistrement des parties à chaque fin de match, afin d’en visionner le film ou de l’envoyer à ses amis.
    Une fois dans l’accueil du mode Matchmaking, on découvre l’organisation du menu, déjà baigné dans l'ambiance du jeu par une musique entraînante, et définir ses préférences pour lancer une recherche de partie. Pour le moment, les critères ne prennent en compte que deux types de mode, le solo et le slayer. S'il n’est pas encore possible de choisir sa map, le joueur peut régler la recherche d'adversaires en fonction de leur niveau, option qui évitera les déséquilibres, sur leur qualité de connexion et même sur leur langue. Une fois lancée, la recherche établit les correspondances pour trouver la partie la plus adéquate. Lorsque du chargement, il sera alors proposé aux joueurs de poser un veto. Ce petit rajout permet à celui qui l’utilise de s’opposer à la partie qui est en train de se lancer. Afin d’éviter les empêcheurs de jouer en rond, un vote démocratique a tout de même été instauré, il faudra donc une majorité de vetos pour la refuser et en relancer une nouvelle. Pas indispensable ni réellement efficace, le bon vieux « quitter la partie ». faisant toujours l'affaire;

    Comme annoncé, les joueurs pourront s’adonner aux joie de la gâchette sur trois nouvelles cartes, Valhalla, un terrain vallonné et parsemé de rochers, Snowbound, une map enneigée et enfin High ground, qui propose de combattre sur une plage et une base militaire humaine à ciel ouvert. Les terrains sont variés en paysages et en possibilités de jeu, on préférera par exemple le mode Capture The Flag sur High ground ou le mode Territories sur Snowbound. Les lieux sont également le meilleur moyen de jauger de la qualité graphique du titre de Bungie, et si Halo s’était démarqué en 2001 par ses graphismes, il est clair qu’ici, le mot qui revient le plus souvent à l'esprit sera « fades ». La profondeur de champ est excellente et l’eau, tout comme la glace est superbe, les éclaboussures et les feuilles qui tombent des arbres le sont également. Mais tout cela est minimisé par l’aliasing des rochers, les soucis de plaquages de textures et les bâtiments, au level design tout sauf bluffant. Le design des armes déjà présentes sur Halo 2 n’a pas changé mais les reflets de lumière qui accompagnent les tirs restent tout de même une évolution. L’armure de Spartan n’a pas non plus subie de modification, bref l’extase n’est pas au rendez vous. Pour être honnêtes, le jeu n'est pas « laid », mais pour une licence aussi célèbre qui fête son entrée sur une console new-gen, on ne peut qu'être septique, voire déçu.

     

    Ce qui a changé

     

    Le Quad en pleine action!
    Le Quad en pleine action!

    On retrouve toutes les armes de halo 2, à l’exception de l’épée. Le Master Chief commence bien entendu avec le fusil d’assaut, l’habituel MA5B qui est aujourd’hui passé au C. On pourra donc user et abuser des premières armes, comme le Brute Spiker avec ses deux lames acérées que l’on peut prendre en doublon, un dans chaque main, le Spartan laser, une arme convenant guidée au laser dévastatrice mais qui demande un temps de chargement, le Machinegun turrets, une tourelle dotée d’une grande puissance de tir, et le Missile pods, un sympathique lance roquette très lourd qui limite les déplacements. A signaler l'apparition de la Spike Grenade, annoncée dans les nouveautés, même si elle n’est que la nouvelle forme d’une grenade autrefois appelée la Nail Grenade. Elle s’accroche à de multiples surfaces comme les murs, les plafonds, les véhicules ou encore les armures. Pour diversifier un peu le tout, quatre items ont été créés chacun disposant d’une fonction plutôt marrante. La trip mine, une mine antipersonnel, est dévastatrice pour les véhicules et émet des sons lorsqu’on s’approche d’elle. La Bubble shield que l’on trouve sur Snowbound et sur High ground, est une sorte de grande sphère protectrice. Elle peut protéger plusieurs personnes en empêchant les balles et les explosions de passer. Elle reste à manier avec précaution puisque n’importe qui peut rentrer dans son champ de protection, les ennemis comme les alliés. Pour finir, mentionnons la présence du Grav Lift. Ce module émet une colonne d’anti-gravité bleue qui permet de bondir à de très grandes hauteurs une fois le pied posé dessus.

    Les véhicules mis sur la bêta sont au nombre de trois. Le célèbre Warthog (seulement sur Valhalla), particulièrement appréciable pour les Team Deathmatch, voit sa résistance revue à la baisse. Le Gosht convenant sur Snowbound, toujours aussi sensible aux chocs et le nouveau venu, le Mongoose. Ce petit quad (sur High ground et Valhalla), facile à manier, dispose d’une place à l’arrière, histoire d’oublier que le conducteur ne peut pas tirer.
    Pour ce qui est des différents types de jeux, les incontournables Capture The Flag ou Slayer sont de la partie et le mode Bomb a subi quelques petits changements : il faut désormais 15 secondes pour la désamorcer en restant dans le cercle. Seule nouveauté, le mode VIP. Le principe est simple, sur chaque manche un joueur de chaque équipe est désigné comme étant vip. Une chance ? Pas vraiment, puisqu’il devient la cible et est repérable de tous. Doté d’une armure plus résistante pour compenser, il devra éviter de mourir, s’il ne veut pas que l’ennemi gagne des points. Aucune arme ne lui étant refusée il ne sera pas, à proprement parler, une proie facile.
    Si vous le voulez bien, parlons un peu boutons et sticks analogiques. La maniabilité et le gameplay n’ont pas changé, la gâchette droite sert pour tirer, la gauche pour lancer des grenades, un stick pour avancer et un autre pour viser. Néanmoins, le bouton X ne servira plus à changer d’arme puisqu’on lui attribue maintenant l’action. Il permet de lancer les nouveaux modules éparpillés sur la map. Prendre une arme se fait donc maintenant à l’aide de RB pour la main droite et de LB pour la main gauche, ce sont toujours ces mêmes boutons pour recharger. Y, autrefois utiliser pour prendre une arme dans la deuxième main sert aujourd’hui à en changer. Dans les menus il est bien évidemment possible de régler le stick et les boutons selon huit modes, notamment pour les gauchers.

     

    Le verdict

     

    Et une petite séance de Team Slayer
    Et une petite séance de Team Slayer

    Comme dit précédemment, un simple mode multijoueurs ne peut pas permettre de dire si un je sera bon ou mauvais. En l'occurence, les premières impressions ne sont ici pas négatives puisque le multi reste agréable. Concentration et bonne humeur sont au rendez vous pour éviter de mourir toutes les trois secondes et l’on prend vite goût au jeu au point de ne plus vouloir partir. Toutefois des bémols se font sentir, quelques nouvelles armes c’est bien mais cela reste insuffisant, l'amélioration des textures est visibles mais on attendait clairement plus du premier Halo sur la 360, ce rêve que font les fans depuis bientôt quatre ans. Ils sont en droit attendre d’Halo 3 le meilleur et là graphiquement il y a un hic. Si on peut toujours espérer un changement d’ici septembre, sa date de sortie officielle étant prévue pour le 26, mais le fossé technologiques avec certains titres utilisant l'Unreal Engine 3 se fait nettement sentir. Cependant, aura de las érie aidant, il est peu probable que les fans de la première heure soient réellement choqués par cette version bêta sachant qu’ils sont déjà plus de quatre millions à avoir pré commandé le jeu. Croisons les doigts pour que Bungie, fort de son succès et certain d’exploser les ventes, ne relègue pas la qualité graphique au second plan. To be continued...


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